Ce matin, je suis tombée sur un site très intéressant qui donne de nombreuses information sur le journal créatif. Je ne peux que vous le recommander chaudement, vous y trouverez des informations passionnantes. Je n’en ai pas encore fait le tour, mais je voulais partager ma trouvaille avec vous. Ce site s’appelle : L'Intimiste et il a été créé en avril 1997 et mis à jour le 4 novembre 2000 par Michèle Senay
Voici un extrait de la page sur la journal-thérapie
Voici un extrait de la page sur la journal-thérapie
Qu'est-ce que la journal-thérapie?
« Kathleen Adams, psychothérapeute et fondatrice du Center for Journal Therapy, au Colorado, définit la journal-thérapie comme l'écriture des pensées et des sentiments dans le but de régler ses problèmes personnels et d'en venir à une meilleure compréhension de soi et des événements de sa vie. Toujours d'après Kathleen Adams, l'écriture de nos réactions, expériences et émotions permet de libérer une certaine tension et de percevoir plus clairement notre cheminement. Tout un programme! La journal-thérapie va donc beaucoup plus loin que l'écriture du journal traditionnel, où l'on se contente d'écrire sa vie et les événements qui la composent, sans travail éclairé et conscient sur soi.
Que l'on me comprenne; je ne cherche pas ici à impliquer que la journal-thérapie vaut plus intrinsèquement que le journal traditionnel. Aucun jugement de valeur ne sera établi ici. Je tiens simplement à souligner que du point de vue de la croissance personnelle, la journal-thérapie, l'écriture axée sur l'introspection et le questionnement intérieur, va beaucoup plus loin.Ceci étant dit, poursuivons.
La recherche en journal-thérapie
On attribue le développement de la journal-thérapie, du moins ses origines, au docteur Ira Progoff, un psychologue new-yorkais. Dans les années soixante, celui-ci mit au point une technique qu'il baptisa le Journal Intensif. Non seulement le docteur Progoff proposait-il cette méthode à ses propres patients, mais il publia plusieurs ouvrages sur la question (dont At a Journal Workshop, paru en 1978) et des ateliers furent proposés au grand public. Cette méthode connut beaucoup de popularité et plus de deux cent mille personnes ont participé à des ateliers de journal intime intensif.
La méthode du docteur Progoff implique, entre autres, un cartable séparé en plusieurs sections, toutes de couleurs différentes, permettant au diariste de sectionner son écriture par grands thèmes. Les rêves, le travail, la famille, les relations amoureuses, la vie intérieure et spirituelle faisaient tous l'objet de sections distinctes du journal. Selon la prémisse de la méthode Progoff, diviser la vie intérieure et extérieure du diariste en sections lui permet d'atteindre des niveaux de conscience plus profonds et d'aller plus loin dans sa compréhension de soi. Le nombre de sections utilisées dans cette méthode permet de renforcer le processus d'exploration intérieure. On utilise entre autres beaucoup le dialogue, la méditation et l'écriture libre dans la méthode Progoff afin d'explorer les diverses dimensions de la vie. D'autres sections incluent également l'imagerie et le travail avec les rêves.
« Kathleen Adams, psychothérapeute et fondatrice du Center for Journal Therapy, au Colorado, définit la journal-thérapie comme l'écriture des pensées et des sentiments dans le but de régler ses problèmes personnels et d'en venir à une meilleure compréhension de soi et des événements de sa vie. Toujours d'après Kathleen Adams, l'écriture de nos réactions, expériences et émotions permet de libérer une certaine tension et de percevoir plus clairement notre cheminement. Tout un programme! La journal-thérapie va donc beaucoup plus loin que l'écriture du journal traditionnel, où l'on se contente d'écrire sa vie et les événements qui la composent, sans travail éclairé et conscient sur soi.
Que l'on me comprenne; je ne cherche pas ici à impliquer que la journal-thérapie vaut plus intrinsèquement que le journal traditionnel. Aucun jugement de valeur ne sera établi ici. Je tiens simplement à souligner que du point de vue de la croissance personnelle, la journal-thérapie, l'écriture axée sur l'introspection et le questionnement intérieur, va beaucoup plus loin.Ceci étant dit, poursuivons.
La recherche en journal-thérapie
On attribue le développement de la journal-thérapie, du moins ses origines, au docteur Ira Progoff, un psychologue new-yorkais. Dans les années soixante, celui-ci mit au point une technique qu'il baptisa le Journal Intensif. Non seulement le docteur Progoff proposait-il cette méthode à ses propres patients, mais il publia plusieurs ouvrages sur la question (dont At a Journal Workshop, paru en 1978) et des ateliers furent proposés au grand public. Cette méthode connut beaucoup de popularité et plus de deux cent mille personnes ont participé à des ateliers de journal intime intensif.
La méthode du docteur Progoff implique, entre autres, un cartable séparé en plusieurs sections, toutes de couleurs différentes, permettant au diariste de sectionner son écriture par grands thèmes. Les rêves, le travail, la famille, les relations amoureuses, la vie intérieure et spirituelle faisaient tous l'objet de sections distinctes du journal. Selon la prémisse de la méthode Progoff, diviser la vie intérieure et extérieure du diariste en sections lui permet d'atteindre des niveaux de conscience plus profonds et d'aller plus loin dans sa compréhension de soi. Le nombre de sections utilisées dans cette méthode permet de renforcer le processus d'exploration intérieure. On utilise entre autres beaucoup le dialogue, la méditation et l'écriture libre dans la méthode Progoff afin d'explorer les diverses dimensions de la vie. D'autres sections incluent également l'imagerie et le travail avec les rêves.
A peu près à la même époque, l'ouvrage de Tristine Rainer, The New Diary, vint également révolutionner la perception qu'avait le grand public du journal intime. En donnant des pistes afin d'aller plus loin dans la compréhension et l'exploration de soi, Rainer ouvrait de nouvelles portes à la journal-thérapie. Le journal n'était plus qu'un sous-genre littéraire, que l'on abandonnait une fois l'adolescence terminée; il n'était plus l'apanage exclusif d'écrivains et de grands penseurs. Désormais, il était accessible à tous et recelait des possibilités qu'on avait autrefois ignorées. Rainer donna entre autres des moyens de faire de son journal un outil de découverte personnelle mais également de création et de guérison. Il s'agissait là d'un nouveau point de vue sur le journal et l'écriture personnelle.
Dans les écoles, les professeurs entreprirent également d'intégrer le journal à leurs cours. Non seulement le journal aidait-il les étudiants à mettre en mots leurs pensées, mais il leur permettait également de mieux les comprendre et d'aller plus loin dans ces découvertes. Encore aujourd'hui, le journal est largement utilisé dans les salles de cours.
D'autres chercheurs allèrent encore plus loin. L'étude du docteur James Pennebaker permit de donner au journal intime des dimensions encore insoupçonnées en apportant la preuve scientifique du pouvoir de guérison non seulement mentale et émotionnelle, mais également physique, du journal. Les recherches de Pennebaker ont démontré qu'écrire environ vingt minutes, durant trois ou quatre jours, sur des événements et des émotions intenses ou difficiles renforçait le système immunitaire. Le journal n'est pas uniquement utilisé par les psychologues et les psychothérapeutes, mais également par les médecins et on admet de plus en plus qu'il peut aider à accélérer la guérison des malades. »
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