jeudi 27 octobre 2011

Piger un mot

Voici un exercice que j’ai fait faire cette semaine dans un de mes ateliers et qui a vraiment été très intéressant et amusant aussi.

Pour faire cet exercice, il vous faut une banque de mots. C’est très facile, il suffit de prendre une vieille revue et de découper tous les mots qui vous semblent intéressants et qui sont écrits en assez gros caractères. Parfois, je découpe aussi des groupes de mots. Ensuite vous mettez ces mots dans une enveloppe et vous avez votre banque de mots.

La question était : comment avez-vous passé votre semaine ?

En pigeant un mot dans l’enveloppe, répondez à cette question en cherchant ce que ce mot vous apporte de particulier comme information en ce qui concerne votre semaine.

C’est assez fascinant de voir comment un simple mot peut vous aider à diriger votre réponse et amener votre attention vers un secteur particulier de votre semaine….et si vous partez du principe que dans la vie, il n’y a pas de hasard….. Alors la réponse devient encore plus intéressante…

Alors! Comment avez-vous passé votre semaine ?

vendredi 21 octobre 2011

L’histoire structurée

C’est un exercice que j’ai trouvé dans le livre d’Anne Marie Jobin : «Fantaisies et gribouillis» et que je me suis amusée à faire il y a dèjà quelque temps. Je l’ai trouvé excellent pour stimuler l’imagination et sortir de mes zones de confort.

Tout d’abord, il vous faut des structures d’histoire pré-établies qui vont servir de squelette pour le déroulement de l’histoire. En voici des exemples :

Partie 1 : quelqu’un est debout quelque part
Partie 2 : il se passe quelque chose de dramatique
Partie 3 : quelqu’un se voit dans un miroir
Partie 4 : vous apparaissez dans l’histoire
(Vous en trouverez toute une série dans le livre d’Anne Marie)

Vous pouvez décider que votre histoire va être en 4, 5, 6 ou 7 parties ou vous pouvez aussi n’utiliser que des mots clés pour chaque partie comme par exemple :

Partie 1 : conversation
Partie 2 : animal
Partie 3 : rejet
Partie 4 : téléphone
Partie 5 : ami
Partie 6 : chance
Partie7 : chanson

Puis il ne vous reste plus qu’à choisir vos structures d’avance ou les piger au fur et à mesure et enfin, à rédiger un paragraphe par structure sélectionnée.

N’hésitez pas à mettre de la fantaisie dans votre histoire !

Pour ma part, je me suis régalée à l’écrire en mélangeant des faits vécus dans ma journée et en en inventant d’autres assez farfelus.

Voici mon histoire :

1) Quelqu’un est debout quelque part
Je suis debout au marché de Noël et je suis bien fatiguée. Il n’y a pas beaucoup de monde et mon amie et moi venons de passer plusieurs heures à courir pour réussir à être prêtes pour ce marché. Malheureusement, le résultat est décevant car nous avons peu vendu de nos savons et petits pots de crème.

2) Il se passe quelque chose de dramatique
Une madame s’approche de notre table, et soudain, son talon de botte se casse et elle tombe en avant. En voulant se retenir à notre table, elle tire sur la nappe faisant tomber tout nos produits sur elle ainsi que les 2 étagères qui lui tombent sur la tête. La voilà à moitié assommée avec en plus une foulure sévère au pied. Nous sommes obligés d’appeler l’ambulance pour l’amener à l’hôpital.

3) Quelqu’un se voit dans un miroir
En ramassant les articles tombés par terre, mon regard accroche le miroir de notre voisine de table qui vend des bijoux. Je ne me reconnais pas tellement je suis livide… A bien y regarder, finalement, au fond de mes yeux, je finis par retrouver l’humour de mon âme et un sourire se dessine sur mon visage quand l’idée que je vais avoir une bonne histoire à raconter à mes enfants me traverse l’esprit. De plus, je souris toujours en me disant que ça aurait pu être pire et qu’en fin de compte, nous avons eu de la chance.

4) Vous pensez à quelqu’un
Nous avons ramassé nos petites crèmes et nos savons. Ouf ! Pas de bouteilles cassées. C’est alors que je pense à mon ami Jacques et que je souris encore plus en me demandant quelle fin il aurait trouvé à cette histoire. Mon ami Jacques aime rire des petites aventures de la vie, il dirait probablement quelque chose comme : «quelle belle chute! et pas de pots cassés, vous en avez de la chance!»

mardi 18 octobre 2011

Mon dessin intuitif


C’est une technique qui m’a été donnée par mon amie Paule Boucher et que je fais très souvent dans mon Journal. Paule a d’ailleurs écrit un livre : « Le dessin intuitif » dans lequel elle explique et décrit parfaitement cette façon bien intéressante de dessiner et de trouver des réponses à ses questions.

On commence par écrire une question que l’on se pose. Ici, ma question était : quelle est ma prochaine étape ?

Ce dessin se fait avec des pastels secs. Il suffit de fermer les yeux pour choisir quelques couleurs et ensuite de crayonner sur sa page, toujours les yeux fermés et en pensant à la question. Ensuite, on regarde ce qui apparait et on étale la couleur à l’aide d’un mouchoir en papier. C’est à chaque fois une surprise extraordinaire de découvrir les couleurs et les formes que cela donne.

Enfin, il nous reste à regarder ce dessin dans tous les sens pour laisser apparaitre devant nos yeux des formes, des symboles, des chiffres, des personnages…et ensuite vient la partie ou nous devons répondre à notre question en utilisant toutes les impressions, intuitions, idées, mots ou phrases qui nous sont venus à l’esprit quand nous avons regardé notre dessin.

Alors ma prochaine étape ? …après les péripéties de ma réflexion, cela donne la phrase suivante : apprendre à communiquer sans à priori et me laisser guider. Ce qui est très parlant pour moi en ce moment….Mais ça …vous vous en doutiez un peu…

A vous d’essayer !

vendredi 14 octobre 2011

Entretien avec soi-même

Voici un exercice que vous trouverez dans le livre de Carol Adrienne : «votre mission de vie»

Et si les aspects niés ou réprimés de nous même hébergeaient en eux une sagesse singulière et ignorée ? Et si ces aspects là contenaient précisément les informations que nous ne semblons pas pouvoir trouver avec tous les autres moyens que nous employons ? Nancy Romanoff, consultante spécialisée en intuition, formatrice et auteure de « Intuition Workout », suggère les exercices suivants pour explorer la sagesse qui peut se cacher dans les petits recoins de notre Ombre.

Première étape : sélectionnez une carrière ou un emploi que vous ne choisirez jamais de faire. Inscrivez cela sur une feuille.

Deuxième étape : imaginez ensuite une personne qui adorerait faire ce travail et qui serait parfaitement dotée des aptitudes pour cela. Imaginez que cette personne a fait ce travail durant toute sa vie.

Troisième étape : maintenant imaginez que vous êtes assis à coté de cette personne. Demandez –lui ce qui fait qu’elle se sent bien dans son travail. Demandez-lui de décrire plusieurs de ses qualités, caractéristiques ou aptitudes qui la destinent en particulier à cet emploi, que vous-même ne choisiriez jamais.
    Inscrivez sur votre feuille tout ce qu’elle vous dit. Quel message cette personne imaginaire vous transmet-elle qui pourrait correspondre à un dilemme que vous éprouvez dans votre vie en ce moment ?

Un homme raconte ce qui suit : « je ne voudrais jamais être un assassin. Mais quand j’ai imaginé quelqu’un qui en était un, il m’a expliqué que dans son travail il devait être extrêmement précis et détaché. Ces deux qualificatifs étaient particulièrement à propos dans mon cas et m’ont aidé à résoudre certains de mes problèmes actuels au travail. »

lundi 10 octobre 2011

Donner un sens à ses souffrances

Donner un sens à ses souffrances pour pouvoir en tirer une leçon et les dépasser. Voilà ce que nous propose Dominique Loreau dans un extrait de son livre: « l’art des listes »

« Faire face aux difficultés, c’est déjà commencer par ne pas les fuir. Essayer de fuir ses souffrances leur donne de l’importance. Se souvenir de tout ce que l’on a enduré d’éprouvant et le regrouper dans une liste, c’est se constituer un véritable trésor de connaissances de l’existence qui devrait nous aider à donner un sens à notre souffrance actuelle. Tout a de la valeur. Faire une telle liste, c’est ne jamais oublier ce que l’on a glané de sagesse à travers ses souffrances, ses erreurs, sa patience, les défis et les expériences de sa vie. On gagne de la force, du courage et de la confiance en soi à s’arrêter sur chaque souffrance traversée, chaque peur regardée en face. On se dit : « J’ai déjà vécu ce calvaire. Je peux supporter ce qui est à venir. » Le courage est une victoire privée qui ne se partage pas. Par contre, ces actes secrets de courage agiront, eux, en ricochet sur les autres.

Soignez tout particulièrement la qualité d’expression de ce genre de listes : plus elle sera riche, plus elle sera belle, plus elle vous aidera à sublimer votre douleur. Et ce sentiment légitime de fierté vous réconciliera avec vous et avec votre douleur. »

Suggestion de listes sur :

• Les difficultés que j’ai surmontées
• Mes souffrances (colonne de gauche) et ce qu’elles m’ont enseigné (colonne de droite)
• Les actes de courage dont j’ai fait preuve.
• Les actes de courage dont je suis désormais capable.
• Poèmes, mots, paysages, musiques… exprimant ou apaisant ma douleur

jeudi 6 octobre 2011

Le corps qui parle



Voici un exercice que vous trouverez dans le livre d’Anne Marie Jobin : Fantaisies et gribouillis. C’est un exercice que j’aime beaucoup et que j’utilise régulièrement dans mes ateliers car il permet une prise de conscience aigue du corps et de sa capacité à nous parler si nous voulons bien essayer de l’entendre.

Préparation : ayez du papier non-ligné, de préférence assez grand. Tracez-y la forme simple d’une silhouette et préparez les médiums de dessin ou de peinture de votre choix.

Action : installez-vous confortablement pour faire cette visualisation : en débutant par les pieds et en montant graduellement vers la tête, imaginez qu’une lumière très douce et bienveillante éclaire chacune des parties de votre corps, voyant à l’intérieur de chacune d’elles. Dirigez ainsi votre attention sur chaque partie et soyez attentif à toute image, sensation, couleur, symbole ou mot qui pourrait venir. Accueillez ce qui vient et quand vous avez passé cette lumière partout, imaginez que son faisceau s’éloigne et vous englobe en entier. Prenez le temps de sentir l’ensemble, de voir ce qui est le plus important dans ce qui est ressorti, et de voir aussi si un coin a été oublié. Quand vous avez terminé, remerciez la lumière de sa bienveillance, ouvrez vos yeux et allez a votre feuille de papier pour illustrer du mieux que vous le pouvez ce que vous avez vu ou ressenti. Si de nouvelles images vous viennent en travaillant, suivez-les. Terminez si désiré en donnant une voix à votre corps ou à une de ces parties : écrivez tout ce qui vient.

Retour : que ressentez-vous suite à ce travail ? Votre corps avait-il beaucoup à dire ? Y a-t-il des actions concrètes qu’il vous demande ? Écrivez vos conclusions.

Utilités : permet d’entendre le langage du corps, de désamorcer certains problèmes, de relâcher le stress. Permet aussi l’expression du matériel inconscient.

Voici quelques variantes possibles proposées par Anne Marie :

• Faire un dialogue à deux mains avec une partie, (le corps utilisant la main non-dominante).

• Sur du très grand papier, demander à quelqu’un de tracer votre silhouette et faites cet exercice grandeur nature.