C’est
une technique que j’aime beaucoup et que je trouve très puissante et surprenante. Je l’utilise surtout à travers le portrait chinois ou pour l’interprétation
de mes dessins.
En
relisant le paragraphe sur ce sujet dans le livre d’Anne Marie Jobin : le nouveau journal créatif, j’ai réalisé qu’elle utilise aussi cette méthode avec
des images. Il faut que j’essaie cela! Chouette! Un petit exercice à réaliser
dans la journée!
Voici
ce qu’elle écrit sur la métaphore : « La
métaphore est la substitution d’une idée par une autre, souvent plus imagée. Elle
permet de sortir des limites du "je" (je me sens… j’ai fait ceci,
cela…) en devenant temporairement autre chose. Le langage métaphorique est un
outil extraordinaire à ajouter aux techniques du journal créatif parce qu’il s’appuie
sur le pouvoir du symbole et passe par l’imaginaire et l’intuition. Puisqu’il
permet d’exprimer les choses de façon plus forte, le langage imagé de la
métaphore libère de l’énergie. De plus, il permet de s’ouvrir à de nouvelles
perceptions, nous amène à dépasser nos limites habituelles pour trouver de
nouvelles pistes de solution. La métaphore vous aidera à élargir votre
perspective sur votre vie et facilitera votre transformation. C’est un langage
puissant qui donne des ailes et favorise des explorations inédites, souvent
éclairantes et parfois surprenantes. La métaphore peut être simple (je suis
comme un nuage noir qui….) ou prendre la forme de personnages ou d’histoires
plus complexes (options développées dans les pages suivantes).
PROCEDURE
Commencez par des
métaphores simples avant de vous lancer dans les personnages ou les histoires
plus poussées, afin de vous habituer graduellement à ce type de plongées dans l’imaginaire.
Entrainez-vous petit à petit à créer des comparaisons entre une émotion ou un
ressenti et une image qui vous vient en y pensant. Par exemple, si vous vous
sentez triste, vous pouvez commencer l’écriture par : « Ce matin, je
me sens comme une rivière qui… » ou encore : « Le gros nuage
gris pleurait si fort ce matin là que… » etc. Démarrez par une métaphore
et enchainez en écrivant rapidement et spontanément. Vous pouvez aussi utiliser
le portrait chinois, un type d’écriture métaphorique répandu où l’on débute par
Si j’étais… en expliquant ensuite le pourquoi. Relisez-vous à la fin pour noter
vos réflexions. »
Voici
un très bel exemple de portrait chinois qui fait suite à ce paragraphe dans son
livre :
« si j’étais une lettre, je serais le "Z" parce
qu’il se repose enfin, il est arrivé au bout de son boulot, il a droit au
repos. Je serais le "Z" parce qu’il a des angles pointus, il pique si on le
dérange, il change de direction s’il en a envie. Je serais le "Z" parce que zut,
j’ai bien le droit d’être la dernière de temps en temps. De ne pas toujours
pousser vers l’avant, de ne pas toujours vouloir être la première »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire