mardi 3 septembre 2013

La métaphore


C’est une technique que j’aime beaucoup et que je trouve très puissante et surprenante. Je l’utilise surtout à travers le portrait chinois ou pour l’interprétation de mes dessins.

En relisant le paragraphe sur ce sujet dans le livre d’Anne Marie Jobin : le nouveau journal créatif, j’ai réalisé qu’elle utilise aussi cette méthode avec des images. Il faut que j’essaie cela! Chouette! Un petit exercice à réaliser dans la journée!
Voici ce qu’elle écrit sur la métaphore : « La métaphore est la substitution d’une idée par une autre, souvent plus imagée. Elle permet de sortir des limites du "je" (je me sens… j’ai fait ceci, cela…) en devenant temporairement autre chose. Le langage métaphorique est un outil extraordinaire à ajouter aux techniques du journal créatif parce qu’il s’appuie sur le pouvoir du symbole et passe par l’imaginaire et l’intuition. Puisqu’il permet d’exprimer les choses de façon plus forte, le langage imagé de la métaphore libère de l’énergie. De plus, il permet de s’ouvrir à de nouvelles perceptions, nous amène à dépasser nos limites habituelles pour trouver de nouvelles pistes de solution. La métaphore vous aidera à élargir votre perspective sur votre vie et facilitera votre transformation. C’est un langage puissant qui donne des ailes et favorise des explorations inédites, souvent éclairantes et parfois surprenantes. La métaphore peut être simple (je suis comme un nuage noir qui….) ou prendre la forme de personnages ou d’histoires plus complexes (options développées dans les pages suivantes).
PROCEDURE
Commencez par des métaphores simples avant de vous lancer dans les personnages ou les histoires plus poussées, afin de vous habituer graduellement à ce type de plongées dans l’imaginaire. Entrainez-vous petit à petit à créer des comparaisons entre une émotion ou un ressenti et une image qui vous vient en y pensant. Par exemple, si vous vous sentez triste, vous pouvez commencer l’écriture par : « Ce matin, je me sens comme une rivière qui… » ou encore : « Le gros nuage gris pleurait si fort ce matin là que… » etc. Démarrez par une métaphore et enchainez en écrivant rapidement et spontanément. Vous pouvez aussi utiliser le portrait chinois, un type d’écriture métaphorique répandu où l’on débute par Si j’étais… en expliquant ensuite le pourquoi. Relisez-vous à la fin pour noter vos réflexions. »
Voici un très bel exemple de portrait chinois qui fait suite à ce paragraphe dans son livre :
« si j’étais une lettre, je serais le "Z" parce qu’il se repose enfin, il est arrivé au bout de son boulot, il a droit au repos. Je serais le "Z" parce qu’il a des angles pointus, il pique si on le dérange, il change de direction s’il en a envie. Je serais le "Z" parce que zut, j’ai bien le droit d’être la dernière de temps en temps. De ne pas toujours pousser vers l’avant, de ne pas toujours vouloir être la première »

 

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