C’est un exercice que j’ai trouvé dans le livre d’Anne Marie Jobin : «Fantaisies et gribouillis» et que je me suis amusée à faire il y a dèjà quelque temps. Je l’ai trouvé excellent pour stimuler l’imagination et sortir de mes zones de confort.
Tout d’abord, il vous faut des structures d’histoire pré-établies qui vont servir de squelette pour le déroulement de l’histoire. En voici des exemples :
Partie 1 : quelqu’un est debout quelque part
Partie 2 : il se passe quelque chose de dramatique
Partie 3 : quelqu’un se voit dans un miroir
Partie 4 : vous apparaissez dans l’histoire
(Vous en trouverez toute une série dans le livre d’Anne Marie)
Vous pouvez décider que votre histoire va être en 4, 5, 6 ou 7 parties ou vous pouvez aussi n’utiliser que des mots clés pour chaque partie comme par exemple :
Partie 1 : conversation
Partie 2 : animal
Partie 3 : rejet
Partie 4 : téléphone
Partie 5 : ami
Partie 6 : chance
Partie7 : chanson
Puis il ne vous reste plus qu’à choisir vos structures d’avance ou les piger au fur et à mesure et enfin, à rédiger un paragraphe par structure sélectionnée.
N’hésitez pas à mettre de la fantaisie dans votre histoire !
Pour ma part, je me suis régalée à l’écrire en mélangeant des faits vécus dans ma journée et en en inventant d’autres assez farfelus.
Voici mon histoire :
1) Quelqu’un est debout quelque part
Je suis debout au marché de Noël et je suis bien fatiguée. Il n’y a pas beaucoup de monde et mon amie et moi venons de passer plusieurs heures à courir pour réussir à être prêtes pour ce marché. Malheureusement, le résultat est décevant car nous avons peu vendu de nos savons et petits pots de crème.
2) Il se passe quelque chose de dramatique
Une madame s’approche de notre table, et soudain, son talon de botte se casse et elle tombe en avant. En voulant se retenir à notre table, elle tire sur la nappe faisant tomber tout nos produits sur elle ainsi que les 2 étagères qui lui tombent sur la tête. La voilà à moitié assommée avec en plus une foulure sévère au pied. Nous sommes obligés d’appeler l’ambulance pour l’amener à l’hôpital.
3) Quelqu’un se voit dans un miroir
En ramassant les articles tombés par terre, mon regard accroche le miroir de notre voisine de table qui vend des bijoux. Je ne me reconnais pas tellement je suis livide… A bien y regarder, finalement, au fond de mes yeux, je finis par retrouver l’humour de mon âme et un sourire se dessine sur mon visage quand l’idée que je vais avoir une bonne histoire à raconter à mes enfants me traverse l’esprit. De plus, je souris toujours en me disant que ça aurait pu être pire et qu’en fin de compte, nous avons eu de la chance.
4) Vous pensez à quelqu’un
Nous avons ramassé nos petites crèmes et nos savons. Ouf ! Pas de bouteilles cassées. C’est alors que je pense à mon ami Jacques et que je souris encore plus en me demandant quelle fin il aurait trouvé à cette histoire. Mon ami Jacques aime rire des petites aventures de la vie, il dirait probablement quelque chose comme : «quelle belle chute! et pas de pots cassés, vous en avez de la chance!»
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