Voici un exercice proposé dans le livre de Natalie Goldberg:« Les italiques jubilatoires». Comme vous pouvez le voir, cette auteure ne manque pas d’humour !
Prends un livre de poésie. Ouvre-le à n'importe quelle page, pioches-y une phrase, écris-la, et poursuis à partir de là. Un ami à moi appelle ce procédé «démarrer à phrase levée». Cela aide si c'est un vers imposant, parce qu'on commence tout de suite dans les hauteurs :
« Je mourrai à Paris, un jour de pluie... Ce sera un jeudi, » c'est une phrase du poète César Vallejo.
« Je mourrai un lundi à onze heures ; un vendredi à trois heures en conduisant un tracteur dans le Dakota du Sud ; à Brooklyn dans un salon de thé... »
Et encore et encore. Chaque fois que tu cales, récris simplement la première phrase et continue. Récrire la première phrase te donne un nouveau départ, et une chance de changer de direction :
« Je ne veux pas mourir et je m'en fiche que ce soit à Paris ou à Moscou ou à Youngstown dans l'Ohio. »
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