La voie de l’imaginaire

C’est un livre écrit par Alexandra Duchastel qui est psychologue et art-thérapeute et qui enseigne l’art-thérapie à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Elle travaille également en pratique privée et anime de nombreux ateliers d’art-thérapie selon une approche centrée sur un processus qu’elle a appelé la voie de l’imaginaire.
Au début de son livre, elle nous raconte la petite histoire de l’art-thérapie depuis son apparition jusqu'à nos jours et nous parle de l’apport de Jung et de la Gestalt dans cette discipline.
Voici les préceptes qui influencent cette nouvelle approche qu’est la Voie de l’Imaginaire :
- la conscience est la pointe de l’iceberg,
- l’imaginaire est le langage de l’âme,
- l’image est une réalité autonome,
- l’imaginaire précède toujours le conscient,
- l’interprétation hâtive tue le pouvoir de l’image,
- l’art, l’imaginaire et le corps sont d’étonnants outils de guérison

Et voici les postulats qui influencent le travail d’Alexandra Duchastel
- le pouvoir de l’instant présent
- l’importance de l’expérience pendant la création
- les situations inachevées
- le message est à la surface de l’image
- c’est une thérapie de contact et d’action
- la responsabilité de la personne dans le processus de guérison

A travers son livre, elle nous explique comment tous ces facteurs interviennent dans son travail et nous donne de nombreux indices pour trouver le sens des images que nous créons. Elle nous donne aussi différents exemples de cas pris dans sa clientèle.

Cette art-thérapeute décrit son rôle comme suit : «comme celui du jardinier, le travail de thérapeute est un acte de foi qui exige une présence sincère, une patience infinie et beaucoup d’humilité. On ne peut pas tirer sur la tige de la fleur pour qu’elle pousse plus vite. Elle attend patiemment le bon moment pour s’épanouir. Il en va de même pour l’âme. On ne peut pas forcer son processus d’individuation et de guérison. Sur la Voie de l’Imaginaire, on respecte le rythme naturel de l’âme. On attend qu’elle se révèle d’elle-même à travers la création. Le tournesol a besoin d’un peu d’eau et de soleil ; l’âme demande simplement beaucoup d’amour et de conscience. »